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fb } i search his face in the crowd ✧ GELDA

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Visionnaire
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Aaron
Aaron
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Image : fb } i search his face in the crowd ✧ GELDA S4T7Pzn
Faceclaim : aiden clark - school bus graveyard (irl : evan peters)
Pronoms irp : il, le
Âge : 20 ans
Occupation : anti malice
Espèce : humain
Pouvoir : vision
Inventaire :
fb } i search his face in the crowd ✧ GELDA IcGiK8Y

Quand le jeune homme a rejoint le groupuscule des anti-malices, la Reine lui a attribué cette arme factice qui, en apparence, intimidera n'importe quel·le malicieux·se. Évidemment, ce poignard guérisseur n'a rien de dangereux et la souveraine est certaine que le visionnaire saura s'en servir efficacement lors de ses péripéties.
Chronologie : 01.08.2024 a long fall (elvy) www
22.11.2020 i search his face in the crowd (fb) (gelda) www
08.2024 s a l v a t i o n (kaan) www
08.2020 fb solo : the day everything changed (solo) www
08.2024 fiston (jocelin) www
08.08.2024 kräftskiva (event) www
Relations : Elvy : under construction
Gelda : under construction
Kaan : under construction
Jocelin : under construction
Innocent : under construction
Statut :
  • Présent·e
Disponibilité rp :
  • Disponible
Multicomptes : none
Crédits : cheshireFTW (avatar 1/2) / Yomi (avatar green & orange)
Messages RP : 10
Messages : 47
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I didn't wanna let you down So I said I could give you up Thinking back on all that I've done How did I get it so wrong A part of me will never stop looking For your face in the crowd, Every airport, sidewalk, New train I board A part of me will always be praying for your face in the crowd

22 novembre 2020
Musique + Outfit – Dix sept ans. Dix sept longues années, à vivre caché sous une couette quand les disputes se font fréquentes, à se serrer les mains autant que s’entrechoquent les dents quand la stupeur est trop vive, à se soutenir quelques soient les épreuves, les difficultés. Aaron pensait que ça durerait encore, un long moment, mais non, car sa vie s’est arrêtée si brutalement. Ce prénom, sur cette pierre tombale, qu’il contemple la tête basse, la mâchoire aussi comprimée que ne l’ai sa poitrine, les paupières s'humidifient autant par la faute de la pluie que de l’émoi que cette sépulture lui procure. La douleur est présente, encore trop récente et les lettres capitale le plonge davantage dans l’enfer de la brûlure sur les glandes lacrymales.

G R A N.

Déglutir devient une épreuve que même le plus grand des héros ne saurait affronter, respiré devient une corvée à laquelle il aimerait abdiquer, mais rien ni fait, il reste malgré lui debout, pour ne pas dire cloîtré, comme un pieu qu’on aurait enfoncé dans le sol, à qui on aurait interdit de bouger. Il se sent comme un androïde dont le code informatique a été contraint à l’obéissance, il se sent comme chien de garde à qui on tape sur le museau s’il essaye seulement de faire un mouvement. Bouger reviendrait à tomber, bouger signifierait succomber. La détresse est si forte qu’il est incapable Aaron, de comprendre véritablement ce qu’il lui arrive.

C’est la première fois
Qu’il comprend ce que vivre sans toi
Signifie pour son futur, son avenir
Loin de tes rires, de ton sourire
La perte d’une moitié d’âme
La chute lourde sur le macadam


Les genoux voilà, percutent le sol, assis comme un condamné sur l'échafaud, mais il est loin d’avoir le charisme de Gold D. Roger. Les larmes continuent de ruisseler sur son visage blafard que la pluie lave calmement ; aucune silhouette vivante dans ce cimetière aux milles tourments. Tant de morts, mais seule celle de son frère compte, oubliant qu’il n’est pas le seul à avoir perdu un être cher - au diable les autres, s’apitoyer sur la misère ne la fera pas taire. Sa main droite tâtonne sa poche droite, dans laquelle se trouve son téléphone, la sonnerie des notifications le sort un tant soit peu de son cocon dans lequel il se morfond, pour finir par déchanter de plus belle en se confrontant aux nombreux messages de sa mère.

Il n’est pas responsable, mais il faut un coupable. Parce que c’est Gran qui est parti et que c’est Aaron le turbulent, l’arrogant, l'insolent qui demeure. Et ça fait mal ; mal de se dire qu’ils ont sans doute raison, tous autant qu’ils sont ; que cela aurait été peut-être mieux, en effet, si c’était lui qui était parti ((et toi Gran, qui était resté.)) Un sourire en coin qui émet un bref passage sur ses lippes décharnées, qu’il malmène à coup de molaires, d’incisives, se dévorant la gerce pour faire taire les sanglots qui lui étreignent la gorge. Vouloir que tout s’arrête, se réveiller de ce cauchemar, espérer que ça ne soit qu’un mauvais rêve. Mais non, l’indubitable réalité est là, elle la cogne de sa pluie froide, de la fraîcheur du mois de novembre qui transformera très certainement les flots en gel - et pour l’heure, son cœur est en effet comprimé dans de la glace.

Ne plus vouloir ressentir, ne plus être capable de subir, mais ne pas pouvoir faire autre chose que de s’excuser. Il va finir par y croire, que c’est de sa faute - s’il fait le parfait coupable désigné, plutôt que de cette maladie incurable, alors soit, il accepterait sans mal d’être le bourreau, le damné condamnable. Profond soupir qui lui incendie un peu plus les yeux, c’est en s’asseyant en tailleur, le dos voûté, que l’adolescent se retourne dans une lenteur calculé, son regard tombant sur toi, qu’il détaille avant de s’extirper à ta vue, la tête pivotant à nouveau vers la pierre de granit… Tu viens te recueillir toi aussi ? Lui rendre hommage ? Dos à toi, toujours les fesses vissées sur le sol, c’est dans un mouvement lent qu’il pointe de son index de la main droite, la place à ses côtés. Tu… Peux te joindre à moi… Si tu veux.

Parler, c’est si difficile de parler, d’entendre sa voix torturé, craquelée par le chagrin, par la peine, par la douleur. Que dire ? Que faire ? Comment… Comment est-ce qu’on dit… Adieu à quelqu’un ? Comment est-ce qu’on… Accepte ça ?

Il n’en sait rien ; tout ce qu’Aaron sait en cet instant, c’est qu’il n’y arrivera probablement jamais. Dix sept ans, c’est trop peu de temps passé sur terre, mais c’est assez pour être marqué vivement par la perte.

hrp // j'ai mis tellement de temps à écrire ce rp j'suis désolé, j'espère que ça te conviendra malgré tout, j'ai trop la sensation d'être rouillée c'est terrible xDDD
@AZRIA LA QUEEN
Céleste
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Gelda
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IRL
Image : fb } i search his face in the crowd ✧ GELDA UXv239L
Faceclaim : Marcille - Dungeon Meshi
Pronoms irp : elle
Âge : moyenâgeuse
Occupation : banshee
Espèce : Invisible hybride (folklo - emo)
Pouvoir : vision funèbre
Inventaire :
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Salpêtre d'un noir brillant comme la robe de Gelda comme si serti de mille diamant on le dirait vitiligo, plus petit que la moyenne, cadeau de la reine, il ne suit pas tout le temps Gelda, mais est toujours à ses côtés pour faire ses présages, son miaulement est rauque et en totale décalage avec sa taille, il aime lui attaquer les pieds et laper la rosée, il ne dort que dans la dimension éthérée.
Chronologie : I bet on losing dogs
Relations : Pseudo description
Statut :
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Disponibilité rp :
  • Indisponible
Multicomptes : Charlotte
Crédits : ava : @Aaron @Elvy @Hades @myself |img : @ricerubbish @MQiii9_
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Messages : 62
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https://mystikaviskare.forumactif.com/t36-repose-toi-mon-coeur-gelda#95https://open.spotify.com/playlist/1LUk7TyAbECZpIphRo1vfB?si=8c89c7a5fd0e4795https://mystikaviskare.forumactif.com/


Winter's dew
I WAS TENDING TO THE GARDEN

AS GOD SAID TO DO

LOT OF WEEDS AND SHAME

CUT A PRETTY FLOWER TOO


Elle n'a pas pu entendre sa réponse
il n'a jamais voulu la donner
malgré ses recommandations
il n'a jamais dit qu'il allait le faire ni dit oui
Gelda n'a jamais été très douée pour convaincre les plus jeunes
elle aura tant bien que mal essayé parce qu'elle sait
la douleur
les pleurs
l'arrache-coeur

Assise sur le bord de la fenêtre
comment avant
de la chambre méticuleusement blanche
les bip (bientôt atténué)
le regard éclairé (partir s'oublier)
dans le ciel par la vitre ouverte
quand d'autre vont chercher de l'eau
elle fauche les flots
(comme elle avant qu'on ne l'attrape
c'est mieux si on la rate)

Il faut dire qu'elle ne lui avait pas demandé
à la fin, elle ne voulait pas de plus le peiner
qu'il parte tranquille, en paix
cette question, ça sera aux vivants
de broder leur vie autour de la réponse trop tôt
(ensevelie)

Alors non elle n'a pas pu entendre sa réponse
mais les pieds touchant la pierre et le gravier autour
ton dos rond lui dit tout
tout ce qu'elle n'a pas pu entendre à temps
Gelda prend une grande inspiration
elle se rapproche doucement
tu es à genoux
tu es à bout
restant à bonne distance de toi tout de même
elle attend que tu la vois
elle s'était toujours cachée de toi
mais plus maintenant
plus de raison
cendrillon ne perdra plus son chausson
tu ne le savais pas
mais c'était peut-être elle que tu cherchais depuis tout ce temps

Tu te retourne enfin, Aaron, la regarde, bien sûr ton visage n'est pas surpris
après tout dans une autre vie, elle aurait pu aussi être ta vieille amie

Une place à tes côtés
ta peine épaulée
Gelda pose un pied, puis, avec précaution, rapproche aussi
ses genoux des quelques herbes bien taillées
(sa robe repliée dégonflée sous ses pieds)

Elle ne dit rien toujours
Elle laisse les pleurs dire les mots qu'elle ne peut pas
Elle ne pense pas que c'est trop jeune pour mourir
(presque) dix sept ans
elle en a vue partir dans des baluchons
elle pleure parce que c'est ce qu'elle sait faire
ressentir ce terrible vide, le manque insoutenable
ressentir son sourire, sa voix claire lorsqu'il parle des histoires
qu'il aimerait encore pouvoir raconter demain...plus loin...après-demain...encore plus loin...
tellement loin
qu'il est allé les esclaffer aux anges, enfin rejoint.

Oui Gelda, elle écoute et pleure avec toi, toi qui ne sait pas
dire Adieu Gelda tu savais mais tu ne sais plus, pourrais-tu encore réciter les mots si bien rompus ? tu avais bien vu avec le plus petit des J qu'avec les enfants ça ne marchait pas toujours comme ça, que les mots on ne les écoutes pas, et à dix sept ans, vous êtes bien petit encore dans son champ de vision.

Je...(elle tourne son visage pour te regarder, les yeux grands ouvert en rivière) il aurait fallu qu'il vous dise Adieu en premier.

Elle le dit
parce que plus personne pour le dire
elle avait bien compris avec le temps qu'elle ne pourrait pas trop compter sur les parents
pour porter l’étoffe douloureuse correctement, mais elle ne les blâme pas, la mort, la perte, la maladie, tout le monde la vie différemment. Gelda comprend tout le monde dans cette situation, il n'y a personne à qui elle donnera raison.
et elle
elle ne peut contenir la moisson
de la pluie ruisselante
il fait si beau grisonnant.

Je me demande bien...pourquoi il n'a jamais voulu... (elle se demande si ce n'était pas en parti à cause de la pression des parents) peut-être qu'il ne voulait pas vous voir pleurer...ça serait trop triste de voir vos traits tirés quand les siens sont déjà tellement fatigués....c'est son cadeau d'adieu...finalement...peut-être oui...

Mais peut-être n'étais-tu pas prêt à le recevoir.
Surprise !
Un morbide non-anniversaire que tu pourras maintenant fêter !
Gelda fait non de la tête, elle ne comprend pas mais les adolescents sont bien compliqués dans leur tracas
d'autant plus lorsque ces derniers amènent au trépas.



Aaronle cimetièrenovembre 2020




NC

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Quand le jeune homme a rejoint le groupuscule des anti-malices, la Reine lui a attribué cette arme factice qui, en apparence, intimidera n'importe quel·le malicieux·se. Évidemment, ce poignard guérisseur n'a rien de dangereux et la souveraine est certaine que le visionnaire saura s'en servir efficacement lors de ses péripéties.
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22 novembre 2020
Musique + Outfit – Pleurer avec quelqu’un, ressentir sa douleur, pouvoir voir danser sur la pointe des pieds d’un requiem, les larmes qui doucement comme un corps frêle, chancelle. C’est terrible de se dire qu’en une fraction de secondes, tout s’évapore, tout s’éparpille et balayé par le vent, les jours heureux font place aux affres du manque - il n’est plus que ruine. Tant de choses à dire, tant de choses à évoquer, mais comme ce jour-là où les discours s'enchaînaient, la parole semble lui être subtilisée. Il n’a pas pu s’exprimer en cette date fatidique, il n’a pas pu dire tout ce que Gran représentait pour lui, tout ce qu’il souhaitait faire avec lui - tout ce qu’il n’exaucera finalement jamais. Avoir mal, terriblement mal, mais devoir aller de l’avant, tenter maladroitement de se remettre debout sur deux guiboles clairement dysfonctionnelles ; mais ne plus avoir la force de faire quoi que ce soit.

Il s’imagine déjà vivre en marge de la société, loin de cette ville pourrit et des accusations de sa famille. Il se voit déjà à être ce loup solitaire qu’il n’a jamais souhaité devenir, obligé de rejeter les gens avec méfiance de peur que l’abandon ne viennent encore frapper à sa porte et l’encastrer, l’ouvrant avec force. Vouloir tant de choses, mais ne récolter que des lauriers, n’être capable que de déposer des bruyères, à défaut de pouvoir couvrir un front de baiser. On lui aura tout refuser et c’est pourquoi, faire son deuil aujourd’hui, est compliqué. Il est le bouc émissaire, la tête de turc qu’on doit abattre, pour accepter de prier saint Pierre pour qu’il redonne un semblant de flamme. Mais il n’y a plus âme qui vive dans ce corps reposant dans cette tombe - juste des ossements…

Les larmes s’échouent un peu plus sur son cargo, un reniflement le sort néanmoins de sa complainte qu’il pense silencieuse, pour constater ton état similaire. Toi aussi tu es triste, rongée par la peine - tu dois te dire que ce jeune gars de dix sept ans est aussi lourd qu’une pierre et t’aurais raison ; il se demande tu sais, pourquoi ce n’est pas lui qui dort six pieds sous terre ? Pourquoi fallait-il qu’il reste le mouton noix ? L’agneau rejeté du troupeau ; qu’on sacrifie aux loups, comme le support qu’on envoi au casse-pipe dans la jungle et qu’on report pour avoir soit disant feed. Nouveau reniflement, il t’écoute Aaron, ouvre les oreilles autant que les écoutilles, presque certains que les larmes et leurs sillages sont aussi ancrés que ne sont ses fesses sur le sol.

“Il faut fallut qu’il vous dise adieu en premier.” Le mot stupeur est certainement un euphémisme. Ce qui s’empare de la profondeur de ses traits rongés par la fatigue et le stress, c’est bien la surprise. Ne pas comprendre - sourcils froncés et mâchoire serrée, il n’ose pas Aaron, briser cette confidence - comme une confession dans laquelle tu te lances, toi ô être combien étrange. Il ne sait pas ce qui t’anime, ni quelle est ton essence ; mais il est persuadé Aaron, que tu ne simule pas ton chagrin et ta peine. “Je me demande bien pourquoi il n’a jamais voulu.” La question tourne en boucle dans sa tête, mais il est incapable Aaron, de la prononcer. Pourtant, c’est tout ce qu’il souhaitait jusqu’à aujourd'hui, des réponses. Pourquoi est-ce qu’on l’accable de tout après l’avoir laissé dans l’ignorance ? Qu’est-ce que tout cela implique ? Le cœur tambourine alors que les ongles s’enfoncent dans la paume de sa main sous le poids de la peur, de l’incompréhension et du doute. Tout le ronge, tout le plombe.

Un… Cadeau d’adieu… ? Un rire sarcastique qui s’échappe malgré lui, les larmes étranglant un peu plus sa voix pour accentuer ce côté tragique. S’il n’avait pas besoin d’extérioriser à ce point, peut-être qu’il se mettrait une droite pour éviter d’être à ce point dans le dramatique - mais pour une fois, il s’autorise Aaron, à aller mal ; vraiment mal. Je ne… Comprends rien. J’pige pas c’que tu m’dis… Comment ça “me dire adieu en premier” ? La curiosité, encore et toujours ; bien que les mots lui brûlent les lèvres et la trachée, c’est dans un hoquet, dans un sanglot qu’il ravale tant bien que mal, qu’il se désintègre sous ton regard qu’il imagine médusé - perdu derrière un torrent embuée - de larmes. Gran, il… Il méritait pas ça. Pas d’mourir aussi… Aussi jeune. Il méritait d’avoir dix sept ans ; dix huit ans. D’avoir une femme ou un mari, des enfants s’il en avait envie… Pas de… Personne ne mérite de mourir si jeune, mais c’est ce qu’il y a de cruel avec la maladie ; elle est neutre et tombe sur quiconque. Ce n’est pas la faute au karma, il n’y a pas de responsable - c’est juste factuel, bien que ça soit difficile à avaler, à croire.

C’est lentement et sans qu’il ne le contrôle vraiment, que ses mains se déposent sur tes épaules, le sommet de son crâne percutant doucement le creux de tes bras, cherchant de lui-même une étreinte ; du genre de celle qu’on lui refuse depuis ce drame. J’voudrais t-t-ant que nos… Places soient inversées… Qu’il soit là… Qu’il revienne. Mais la mort prend, elle ne rend pas - il faut vivre avec, quoi qu’il se passe.

hrp // my kokoro is brokoro voilà bisous /ZBAF/
@AZRIA LA QUEEN
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Tu ne sembles pas comprendre
un cadeau d'adieux
peut être est-ce elle qui est bien trop cryptique
elle sait être direct pourtant Gelda c'est juste...te voir comme ça...
les mots qu'elle a envie de prononcer se coincent aisément dans sa gorge
et en ressortent transformés
elle essaie de prendre des pincettes elle essaie
de ne pas faire plus de dégât sur ton visage qui garde encore quelques traces poupins
malgré la gangrène de la peine.
Tout du moins tu ne t'énerves pas contre elle
tu as soif d'un savoir qui t'as longtemps été interdit
elle comprend Gelda, elle te dira
oui il le faut
mais pour l'instant elle écoute ta peine qui continue de se déverser.

Il ne mérite pas
mais qui mérite Aaron ? qu'elle a envie de dire
qu'elle ne dira pas
personne ne mérite de mourir mais c'est la loi de cette terre
les humains disparaissent comme ils sont venu
et les invisibles aussi
sa propre longévité est comme une coche étrange
que Dieu aurait oublié de cocher
la laisser s'étendre dans l'éternité
dans ce sens les invisibles comme elle sont avantagés
mais d'un autre côté
voit
c'est donc pour l'éternité oui
que la peine elle doit porter
(elle en connait qui rêverait pour de bon s'envoler disparaitre redevenir poussière d'été)

Mais Gelda se roidit lorsque tu poses ton visage contre elle
elle reste interdite
elle écoute ta plainte et ressent ce dont tu as besoin
elle se fige pourtant
Il lui faut beaucoup d'effort
pour t'entourer de ses bras, une main qui cache ton oreille .
elle ne sait si elle doit vraiment répondre à cette étreinte comme elle le fait là
parce que ce qu'elle doit te dire
ce qu'elle ne peut plus garder loin de toi
risque de te faire assez de mal pour la rejeter
Gelda en est si peinée de savoir que bientôt
bientôt tu seras comme les J, à la blâmer de ne pas avoir su
avoir pu
n'être que
une porteuse de message
de mauvais présages.

Tous les humains méritent, toi aussi Aaron, Gran était très malade, depuis longtemps...son cœur était trop bon..il a ...il n'a...pas pu le supporter plus longtemps...je crois qu'il avait peur de te dire, il ne voulait pas te voir pleurer devant l'inévitabilité...c'est un cadeau qui peut paraitre cruel...mais il pensait bien faire...je crois...

Sa voix doit être mutine pour toi, comme elle cache ton oreille et l'autre est contre elle, elle papillonne des yeux Gelda, il y a quelques unes de ses larmes qui ricochent contre l'arrête de ton nez, c'est terrible de devoir te dire ça, toi tu es trop jeune pour porter tout ça, pourtant elle sait bien Gelda, il n'y a pas vraiment d'âge pour porter l’étoffe moire que la faucheuse nous offre pour aller au bal des pleureuses.

Elle ne te serre pas fort Gelda, comme si elle avait peur de t'avoir contre elle, elle anticipe le moment où tu la repoussera, elle anticipe ta colère qu'elle pense tout aussi inévitable, elle savait et elle n'a rient dit, mais elle tiendra le cap même sous les reproches, les vœux des morts sont plus puissant que ceux des vivants, car ce sont leur dernières volontés avant le trépas tant redouté ; même si Gelda regrette de t'avoir délibérément laissé dans le noir, même si tout son corps lui demande de s'excuser devant tes larmes, au fond d'elle elle ne pense pas avoir eut tord, juste que le destin comme d'habitude, aime jouer de sorts.  



Aaronle cimetièrenovembre 2020




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