Elle observe avec soin les décorations, les préparations qui ont dû se faire et surtout le public qui s’enjaille à ces festivités. Habillée d’une de ses tenues simples et légères, elle suit sa Reine en restant en retrait. Ce n’est pas son rôle d’être dans le devant de la scène, de parler à une communauté, d’être une étoile qui brille pour un peuple et pour un autre. Ainsi, dans le silence de ses pas, elle regarde avec admiration celle qui prend la parole avec son accoutrement fait pour la soirée. Même si le crustacé à l’honneur est loin d’être le plus élégant, la façon dont la Reine s’est vêtue pourrait rendre jaloux le plus beau d’entre eux.

Sourire léger quand son discours se fait entendre, jetant furtivement des coups d'œil aux alentours pour vérifier que personne n’en profiterait à des fins malveillantes, la larme qui glisse sur la joue de la monarque ne lui échappe pas.

Froncement de sourcils.
Inquiétude fugace.
Expression qui devient d’un coup neutre quand elle continue son discours sur une note plus joyeuse.

Mais cela ne lui convient pas, à Viviane.
D’avoir vu sa Reine laisser une larme s’échapper de ses prunelles.

L'orchestre la sort de ses pensées sans qu’elle n’oublie ce qu’il vient de se passer. Ses oreilles se ravissent de la musique qui en découle, détendant ses muscles crispés par la tension qu’elle se force à avoir pendant ses heures de travail.

Car même si la paix est présente, que l’harmonie se veut maîtresse.
Il y a toujours un danger quelque part.



Résumé :

• Viviane regarde la place qu’elle trouve très bien décorée, admire le travail qui a été fait et suit la Reine en restant derrière elle.
• Écoute son discours, la trouve toujours aussi captivante mais remarque la larme qu’elle laisse couler.
• S’inquiète mais ce sentiment disparaît rapidement quand l’orchestre commence, la détendant un peu.
• En soit elle est proche de la Reine mais assez loin pour ceux qui veulent lui parler, on sait jamais.

Ses yeux naviguent entre les visages, entre les invisibles et les humains sans pour autant lâcher la Reine qui participe aussi à la fête. Ses oreilles, elles, sont concentrées sur l’orchestre qui se joue, donnant la chair de poule à sa peau. Portant son attention sur les musiciens, elle rend le signe de main à la Renarde en lui offrant un sourire en prime.

Avant qu’une voix se fasse entendre, qu’elle se tourne alors vers l’inconnu qui l’interroge.
Surprise, ne comprenant pas la question, la curiosité vient rapidement se lire sur son visage pendant qu’il s’explique. Elle le détaille, laisse alors ses prunelles observer la personne en face d’elle. Admire les traits délicats qui semblent légèrement flous, sa peau porte les nuances d’un lilas et sa crinière immaculée lui donne un air presque angélique. Même après tout ce temps à voyager, à découvrir, elle reste émerveillée de voir des êtres aussi uniques.

L’attention qu’il lui porte, à lui dire de profiter car il ne risque pas d’arriver grand-chose en cette soirée insouciante, lui fait naître un doux sourire à son égard.

« Je vous remercie de votre bienveillance à mon égard, messire. Comprenez que mon devoir est de veiller sur la Reine pendant cette soirée, ainsi je ne puis profiter et la laisser. »

Un léger coup d'œil à la monarque avant de se tourner de nouveau vers son interlocuteur.

« Cependant, si vous souhaitez discuter, cela ne me dérange pas. J’espère que vous ne verrez pas d’inconvénient à ce que nous bougeons si jamais la Reine en fait de même. »

Tendant sa main, tentant de se présenter.

« Je me nomme Viviane. Puis-je vous demander votre nom ? »

Lui gratifiant d’un sourire un peu plus grand, peut-être un peu trop éblouissant.
Mais elle est pourtant contente Viviane, sachant qu’elle n’allait peut-être passer la soirée toute seule.




Résumé :

• Viviane regarde les gens, rend le signe de la main en souriant à Kumiho.
• Surprise de voir quelqu'un lui parler, elle écoute Meili en le détaillant au passage.
• Ne serait pas étonné d'apprendre que c'est un ange, en tout cas il y ressemble wo
• Lui répond sur un ton amicale qu'elle ne peut pas rester loin de la Reine mais qu'elle est ouverte à la discussion en se présentant, sourire colgate au passage.